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Pneumopathies infiltrantes diffuses : corrélation radioclinique - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.223 
M. Lahroussi 1, , W.E. Khattabi 1, N. Moussali 2, L. Bahbah 2, H. Jabri 1, N. Elbenna 2, H. Afif 1
1 Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc 
2 Service de radiologie, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La pneumopathie infiltrante diffuse demeure l’une des pathologies qui pose le plus de problème au praticien, de part son diagnostic étiologique difficile. Le scanner thoracique de haute résolution est un élément clé dans le bilan diagnostique. Il convient de l’analyser systématiquement, tout d’abord en recherchant le signe radiologique prédominant puis en le caractérisant.

Méthodes

Notre étude a consisté à analyser prospectivement 50 dossiers de PID chronique avec une bonne coorélation radioclinique.

Résultats

La moyenne d’âge est de 51ans, les femmes ont représenté 6 % des cas. Les symptômes cliniques sont dominés par la dyspnée (90 % des cas) et la toux (81 % des cas). Au scanner thoracique, les micronodules sont notés dans 28 % des cas. L’épaississement des septa interlobulaires et/ou intralobulaires noté dans 56 % des cas et le verre dépoli dans 40 % des cas. Un rayon de miel est trouvé dans 58 % des cas, les adénopathies médiastinales dans 28 % des cas contenant des calcifications dans 6 % des cas. L’image scanographique typique de fibrose pulmonaire idiopathique est trouvée dans 40 % des cas, d’une pneumopathie infiltrante non spécifique (PINS) dans 9 % des cas, la PINS est classée idiopathique dans 6 % des cas. La présentation radiologique, les signes extrathoraciques spécifiques trouvés dans 20 % ainsi que le bilan paraclinique (immunologie, bronchoscopie souple) ont permis de conclure à une PID secondaire à une sarcoïdose dans 34 % des cas associée à une collagénose dans 20 % des cas (sclérodermie, polyarthrite rhumatoïde, dermatomyosite), PID secondaire à une alvéolite allergique extrinsèque dans 4 % des cas.

Conclusion

Une approche clinique et scanographiques, basée notamment sur l’analyse des signes prédominants, guide le clinicien dans la prise en charge des PID.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2015  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 33 - N° S

P. A128 - janvier 2016 Retour au numéro
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